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Les étapes d’un service d’eau ou d’assainissement

L’enchaînement des étapes essentielles d’un service d’eau potable ou d’un service d’assainissement est, dans l’ensemble, celui qu’il était lors de la création des premiers réseaux de distribution par les entreprises de l’eau. 

 

Pour autant, les évolutions ont été considérables, sous les effets conjugués de l’évolution des contraintes locales sur les plans démographique, urbanistique, sanitaire et climatique, des attentes des consommateurs, et enfin, sous l’effet d’une innovation technologique permanente des entreprises de l’eau, qui s’appliquent à répondre à ces défis et contraintes.

 

 Aujourd’hui, le fonctionnement des services publics d’eau et d’assainissement repose sur des infrastructures complexes, mettant en œuvre des personnels experts et des technologies de pointe, innovantes et en constante évolution.

 

En France, on compte :

 

                                  16 000 châteaux d'eau en France

         

 

soit

 

 

 

Des services centrés traditionnellement sur le petit cycle de l’eau

Traditionnellement, les entreprises de l’eau interviennent sur le petit cycle de l’eau. Elles prélèvent l’eau dans le milieu naturel, en surface et sous terre, elles la traitent pour la rendre potable, la stockent, la distribuent, puis elles collectent les eaux usées, les dépolluent afin de restituer l’eau propre dans le milieu naturel et recycler les boues issues de l’assainissement pour divers usages.

On distingue parmi ces étapes, celles qui concernent le service de l’eau potable, de celles qui concernent le service d’assainissement, qui sont deux services publics industriels et commerciaux indépendants. Dans certaines collectivités, les deux services sont donc gérés par des opérateurs différents.

Les étapes du service de l’eau potable

Schéma montrant les étapes du service de l'eau potable

Les entreprises de l’eau accompagnent les services d’eau potable dans leur modernisation et leur adaptation permanente aux enjeux de leur fonctionnement.

En voici seulement quelques exemples :

 

  • Le patrimoine bâti des services, par exemple, a vu les châteaux d’eau être progressivement complétés par les réservoirs de stockage souterrains. Les canalisations sont désormais équipées de matériaux innovants, plus durables et de nature à mieux préserver la qualité de l’eau pendant son transport.
  • Les réseaux de canalisation sont progressivement dotés de systèmes de pilotage intelligents permettant à la fois un repérage rapide des points de fragilité, une gestion optimisée des flux et de la pression hydraulique et une optimisation des interventions de maintenance. L’installation d’équipements intelligents, sur les ouvrages d’assainissement par exemple, permet également une utilisation de la capacité de stockage de ces derniers en cas d’épisodes de fortes pluies, en vue de prévenir les inondations.
  • En matière de production d’eau potable, les technologies de traitement et les techniques d’analyses progressent en continu pour une sécurité sanitaire toujours renforcée.

    En France,
    99,3% de l’eau
    distribuée par les entreprises de l’eau
    est conforme en permanence
    &
    les entreprises de l’eau réalisent chaque année
    9 millions d’analyses
    pour contrôler la qualité de l’eau distribuée

  • Enfin, au plus près des consommateurs, les compteurs connectés permettent de suivre les consommations d’eau en temps réel, d’être alertés en cas de surconsommation anormale pouvant résulter d’une fuite, et de ne plus être dérangés lors des relevés de consommation. Sur les 16,1 millions de compteurs gérés par les entreprises de l’eau, plus d’un tiers sont connectés (équipés de télé-relevé ou de radio-relevé).

    En savoir plus sur La recherche et l’innovation, une priorité pour les entreprises de l’eau.

     

Les étapes du service de l’assainissement collectif

schéma sur les étapes du service d'assainissement collectif

Les entreprises de l’eau ont également joué un rôle important dans  la transformation des services publics d’assainissement collectif, pour une amélioration continue des performances de ces derniers.

 

  Le développement des réseaux d’assainissement et la construction de nombre d’usines d’épuration au cours des dernières décennies a permis à la France de poursuivre les objectifs fixés au plan européen par la Directive cadre sur l’Eau. L’investissement dans ces infrastructures reste un enjeu prégnant, au regard de la mise en demeure de la France par la Commission européenne, de mettre en conformité 371 usines d’épuration.

 

 Les bassins de rétention d’eau et les déversoirs d’orage installés en plus grand nombre ces dernières années permettent une meilleure gestion des eaux pluviales, d’autant plus avérée lorsqu’ils sont combinés avec des réseaux d’assainissement « intelligents », permettant en temps réel un suivi des flux en cas de précipitations et une adaptation du stockage des volumes d’eau.

 

 Les usines d’épuration connaissent et se préparent à de grandes mutations :

  • intégration de technologies innovantes pout lutter contre les micropolluants, déjà mises en œuvre par  les entreprises de l’eau à l’international, et dont le développement est un enjeu pour le maintien de la qualité de l’eau du robinet en France.

En savoir plus sur La position de la FP2E sur la lutte contre les micropolluants.

  • inscription de ces ouvrages dans l’économie circulaire, bénéfique pour tous (consommateur-citoyen, agriculteurs, collectivités locales …), aux plans écologique et économique. Par exemple, l’installation d’unités de méthanisation permet la production bio-méthane à partir des boues traitées issues du traitement des eaux usées, et fait évoluer les usines d’épuration vers des ouvrages non seulement autosuffisants mais aussi producteurs d’énergie.

En savoir plus sur Quel avenir pour la filière de valorisation des boues d’épuration ?

  • par ailleurs, le développement de la réutilisation des eaux usées traitées par ces mêmes usines est un enjeu pour faire face au phénomène de tensions localisées sur la ressource.

En savoir plus sur Des services d’eau inscrits dans l’économie circulaire

 

Les entreprises déployées au-delà du petit cycle de l’eau 

Les entreprises de l’eau sont de plus en plus impliquées sur l’ensemble du cycle de l’eau. Notamment, en amont des étapes de traitement, en contribuant à la protection des captages d’eau potable dans le cadre de partenariats locaux avec les chambres d’agricultures, par la réalimentation de nappes phréatiques, ou encore, en accompagnant les collectivités locales dans la prévention des risques liés aux inondations…

En savoir plus sur le partenariat de la FP2E avec l’APCA.

Elle choisit le mode de gestion du service d'eau et d'assainissement.

Elle détermine les objectifs de performance du service que l'opérateur est tenu d'atteindre.

Elle contrôle la gestion du service d'eau par l'opérateur

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